Madagascar, destination unique aux facettes diversifiées
5ème grande île du monde, Madagascar est connue pour sa biodiversité et sa population métissée composée d’asiatiques, d’africains et d’indonésiens. Ce mélange racial a engendré une population unique gardant les empreintes et les marques de leurs ancêtres. Partagée en 18 ethnies réparties dans chaque province de la grande île, la population malgache est aussi reconnue pour leur convivialité et leur hospitalité. Depuis le dernier recensement organisé par l’état malgache, le pays compte actuellement 22 millions d’habitants. Ce qui constitue le revers de la médaille, c’est la pauvreté du pays. Presque 92% de ce peuple malgache vit au seuil de la pauvreté. Malgré cette pauvreté incontestable, les malgaches sont de bons travailleurs luttant de leur force pour subvenir aux besoins quotidiens de leurs parents et de leurs enfants.
Tourisme, un secteur qui accroit l’économie du pays
Le secteur tourisme constitue une meilleure stratégie de développement pour le pays. En plus de la biodiversité, le pays possède aussi des richesses culturelles et minières, exploitables pour former une source d’enrichissement pour le pays.
En parlant de cette biodiversité, qui n’est pas au courant de l’endémicité unique que possède le pays. Faune et flore y abondent et révèlent la beauté exceptionnelle de l’île. Les hauts plateaux dévoilent des plaines et des montagnes quelquefois volcaniques comme celles d’Ankaratra. Les provinces, quant à elles, divulguent un paysage varié sur lequel forêts tropicales, faune diversifiée et flore endémique dominent.
Pour la flore par exemple, 12 000 espèces de plantes se trouvent sur l’île. Plus de 80% de ces végétations sont endémiques de Madagascar, si on ne parle que des baobabs, du ravinala et des orchidées. Pour la faune, plusieurs espèces de reptiles comme les tortues et les caméléons sont endémiques. Les plus célèbres sont les fameux lémuriens ou maki, les grèbes et les mangoustes.
Un endroit où domine le déboisement
A l’époque de la colonisation, Madagascar était recouverte de forêts. Ces arbres tropicaux étaient les lieux d’habitations de la faune et la flore malgache. Depuis quelques années déjà, la terre malgache a subi un déboisement démesuré suite à l’accroissement de la population. Pour couvrir les besoins de la population, le pays a dû subir cette exploitation forestière. En parallèle à cet accroissement populaire, les demandes alimentaires ont aussi progressé. A cet effet, les terres vierges sont détruites pour devenir des terres agricoles. Les bois sont coupés pour en faire des matériaux de construction, de chauffage et de charbon pour la cuisine. Ces besoins compulsifs concentraient la population sur leur idée de survie. Elle a oublié de reboiser la terre en échange des forêts déboisées.
Une stratégie de préservation un peu tardive
Avant 2000, 40% de cette forêt a été détruite. L’ampleur du dégât a poussé l’état malgache, avec l’aide de l’échelle internationale, a adopté une stratégie de protection pour sauvegarder la forêt tropicale, ou tout ce qui en reste. Malgré cette initiative, les projets n’ont pas encore porté leurs fruits. Le déboisement perdure et la forêt tropicale continue d’être exploitée pour combler les besoins des ménages malgaches. Actuellement, il ne reste plus que 15% de la forêt tropicale. La faune et la flore qui y vivent disparaissent également avec elle. D’après les scientifiques, si la forêt originelle ne sera pas mise sous protection naturelle, il n’existera plus de forêt tropicale humide d’ici 2025.
L’espoir, il y a toujours de l’espoir
Même si la pauvreté règne dans le pays, les malgaches espèrent sauver leur forêt tropicale. Certaines organisations non gouvernementales ont même vu le jour pour organiser des reboisements chaque année. Quelques écoles et entreprises publiques et privées intègrent dans leur programme annuel un projet de reboisement.
La rédaction