« Aventure, Découverte et Bien-être à la fois »
La chaine française France Ô a montré la beauté du sud-ouest de Madagascar à travers un documentaire sur le street art mondial. L'émission a été diffusée le 28 octobre dernier, permettant au public français de découvrir les atouts de cette localité de la grande île. Pour réaliser le reportage, la chaine France Ô a fait appel aux street-artistes célèbres dans le monde entier et à quelques piroguiers artistes du pays Vezo.
Intitulé " Du graffiti dans les voiles ", ce reportage est réalisé par Sami Chalak au coeur du pays Vezo. Le réalisateur était accompagné par des street artistes mondialement connus désireux de découvrir l'authenticité des lieux touristiques implantés dans cette partie de l'île. Quelques street artistes malgaches sont venus pour accueillir ces visiteurs venus de loin. Ensemble, ils ont sillonné les lieux typiques de la région comme le Salary et les paysages naturels d'Andavadaoka.
Andavadaoka et Salary ont séduit les graffeurs par leur cadre paradisiaque unique au monde. Ils ont pu admirer la mer turquoise et les plages au sable fin moins fréquentées par les touristes. Les meilleurs spots de plongée et de kitesurf ont également reçu la visite de ces étrangers. Leur objectif était de pouvoir apprécier cette nature afin de les reproduire ensuite sur leurs graffitis.
Au moment venu, les graffeurs présents sur place ont décoré une quarantaine de voiles par leurs propres graffitis. Tout le village était alors étonné de voir une splendide régate décorée, voguant sur le bel lagon du pays Vezo. L'inspiration des artistes venait de leur séjour passé avec les pêcheurs Vezo. Ils n'ont pas hésité à se mettre dans la peau des vrais piroguiers pour embellir toute la régate.
Notons que les piroguiers malgaches sont aussi des street-artistes professionnels. Ils ont partagé leur expertise avec les street-artistes réunionnais, espagnols et italiens, entre autres Jace, Aryz, Bo130, Boogie, Cartone, Kid Kreol, Microbo, Psy 156 ou encore Seth. Les trois semaines de séjour ont été bénéfiques autant pour les malgaches que les graffeurs étrangers.
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